Des projets à venir!
Je ne travaille pas très vite, mais je n’oublie pas les projets passés. Il reste dans mon sac de voyage deux rencontres faites pendant les Printemps meurtriers de Knowlton que je n’ai pas encore eu le temps de vous présenter. Celle d’aujourd’hui est l’entrevue que m’a accordée Roxanne Bouchard qui était présente pour la première année au festival et je la remercie d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.
Roxanne Bouchard est une auteure vagabonde. On l’a découverte avec son roman Whisky et Paraboles pour lequel elle a obtenu le prix Robert-Cliche en 2005 (prix du premier roman). Elle se tourne ensuite un peu plus vers l’humour avec La gifle et Crématorium circus (qui fait partie des cinq textes parus dans le cycle L’Orphéon chez VLB). Le ton du suivant est beaucoup plus sérieux, puisqu’il s’agit d’un échange épistolaire qu’elle a entretenu pendant cinq ans avec le caporal…
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Roxanne Bouchard 
je venais de terminer la Veuve Cliquot et ses transports par bateau de son Champagne, suivi de Nous étions le sel de la mer. Magnifique, humour, romanesque, policier, (ils sont tous un peu coupables.) J’ai adoré. Je me suis identifiée à tous. En 57, à 20 ans, je suis partie de Chicoutimi à Paris, revenue en 65 avec mon mari, Emmanuel Coke, breton et j’ai séjourné à Quiberon. Il était écrivain, décédé accidentellement à Pondichéry, à 28 ans, a publié 5 livres entre 70 et 73, qui ont été réédités en 2013, à Coups de tête et Tête première. Comme Morales, j’habite Longueuil, je fréquente la biblio J. Ferron, j’emprunte 15 livres pour 3 semaines, que je peux renouveler pour 3 semaines, et je vais chercher vos autres livres. Je vous avais vu aussi à TLMEP. Vous avez un parcours très intéressant, et j’aime votre écriture, la parlure gaspésienne, l’inspecteur Mexicain, je nous souhaite de vous lire encore longtemps. Merci Roxanne. Natalie Boivin Cocke